Starbucks : Il n’y a qu’à ferrer le client (3/4)

Starbucks a établit une relation avec son client très importante et les communicants le démontrent bien à travers leurs stratégies commerciales et notamment avec ces pubs.
En effet dans cette première pub, Starbucks joue sur l’universalité de ses clients, le géant mondial du café veut toucher son public en montrant à quel point ce n’est pas seulement un endroit pour déguster un café mais aussi un lieu chaleureux et bienveillant.
De plus la multinationale est dans une logique d’émancipation internationale puisque ce clip a été tourné dans 28 pays en un seul jour. Avec le côté générationnel, Starbucks s’impose comme le lieu de rendez vous de toute classe sociale (enfants, vieillards, jeunes…) malgré quelques prix parfois luxueux pour un simple café.

 

Pour cette deuxième publicité de la marque, Starbucks veut engager une relation de confiance avec son client, Lire la suite

« Yes We Can »

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Un slogan connu dans le monde, mais pour quels raisons ? D’où vient-il ? Pourquoi ce choix ? Qu’est ce qui le rend tellement spécial ?

Trois mots qui peuvent inspirer des générations, unir une communauté, ou encore changer une nation. Ces simples mots peuvent conjurer une multitude de mouvements, transcender les différences culturels.

Ces trois mots « YES WE CAN » sont devenu mondialement connu et plus particulièrement aux Etats Unis pendant la campagne présidentiel de Barak Obama en 2008. A la base ce slogan n’est pas né de cette campagne et son pouvoir n’est pas mort le jour ne son élection. En 1972, le syndicaliste Cesar Chavez, cofondateur du United Farm Workers, avait choisi comme slogan « Si se puede » (« Yes we can » en espagnol) pour défendre le droit de grève des ouvriers agricoles en Arizona. Le président américain lui a d’ailleurs rendu hommage à plusieurs reprises, sa tombe et sa maison étant devenues des monuments nationaux. En 2006 Obama s’approprie la traduction anglaise mais c’est lors de sa campagne qu’il atteindra le summum de sa force. Le 2 février 2008, lors  des primaires de New Hampshire, Obama re-introduit « Yes We Can » sur au premier plan politique, et social. Tout à commencé avec un speech.

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«Nous, le peuple» : ce sont les premiers mots de la Constitution américaine repris dans son discours de Philadelphie du 18 mars 2008. Le futur président invoque la puissance collective et rappelle que le pouvoir se partage avant de se prendre. Ni souveraineté d’un seul ni démocratie participative à la française, ce «nous» en appelle à la réappropriation par les citoyens d’un destin politique confisqué par l’administration Bush.

Ce choix fut également calculé pour gagner plus de vote du coté Hispanique-américain au sud-ouest du pays.

Le concept était d’emprunter le sens légitime de ce mouvement social et de ses leaders pour recréer un autre mouvement ou organisation qui gagnerais du succès auprès des personnes touché par l’ancien, puisque Obama avait du mal à récupérer des voix Hispanique. Cependant la réaction ne fut pas celle attendu car la majorité des Hispanique supportaient Hillary Clinton lors des primaires. Elle a gagné presque tout les Etats avec une population Hispanique importante.

YES WE CAN a inspiré les citoyens américains autour du monde, et ce doublé de la couleur de peau du président qui inspirait le changement après des années de combat et de discrimination. Ce «   Yes we can   » avait d’autant plus d’impact qu’il était couplé avec le slogan phare de la campagne Obama, «   Change   » («   Change  We can believe in  « ).  L’un n’allait pas sans l’autre.

“Yes we can” était présent dans toutes les facettes de la campagne du Président Obama. Il a inspiré des vidéos, des poster, et même une musique (Will I am).

Heineken : Open your world (3)

Depuis deux ans, le marché de la bière connait un franc succès grâce à la nouvelle tendance des bières artisanales. On assiste, en effet, à une véritable diversification du marché de la bière qui s’améliore, son image est de plus en plus tendance.( avec plus de 3% de bière vendues en 2015)

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Starbucks : il n’y a qu’à ferrer le client (1/4)

Starbucks domine le secteur du café avec son titre de plus grande chaine multinationale de café. Evidemment, le management de l’entreprise a joué un rôle primordial dans la place qu’a Starbucks aujourd’hui et son développement.

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La Starbucks Coffee Compagny a été fondée à Seattle en 1971 par Zev Siegler, Jerry Baldwin et Gordon Bowker. Cependant, si ces trois intellectuels passionnés de café avaient continué à diriger la multinationale, il n’est pas garanti que Starbucks aurait autant de notoriété de nos jours. C’est surtout grâce à Howard Schultz, le président actuel, que l’entreprise a réussi à trouver sa place dans les entreprises les plus connues du monde.

En effet, Howard Schultz a commencé chez Starbucks en tant que directeur marketing chez Starbucks et a envisagé l’expansion de la firme en proposant l’ouverture d’autres magasins (il n’y en avait, à l’époque, qu’un seul à Seattle qui était très lucratif). Siegler, Baldwin et Bowker ont refusé et, face à ce refus de voir plus grand pour l’entreprise, Howard Schultz a mené son chemin en quittant Starbucks et en rachetant Il Giornale. Suite à ce départ, Starbucks a subit de gros problèmes financiers, ce qui a permis à Schultz de racheter les parts de l’entreprise des trois créateurs, de fusionner Il Giornale et Starbucks, et de les mener à leur succès.

Depuis cette fusion, la firme n’a cessé de se développer : la « mode du Starbucks » a débuté au Japon (à Tokyo en 1996), puis dans le reste de l’Asie et l’Océanie, et enfin en Europe occidentale. En 2014, Starbucks est présent dans 67 pays et fait plus de 14 milliards de dollars.

On comprend, grâce à ce management, l’importance de l’ambition et de la prise de risque(s) dans l’évolution d’une société.

Peut-être n’était-ce qu’un coup de chance? En tous cas, c’est un défi relevé avec brio pour Howard Schultz.