McDonald’s : I’m eating it ! (2/4)

En 2008 McDonald lance sa campagne de pub « Venez comme vous êtes », ce slogan est connu par 80% des français. Cette campagne à augmenté le chiffre d’affaire de MacDonald est de 7,7% et a été élue meilleure campagne de France en 2009. Dans cette campagne de pub toute personne quelle qu’elle soit est la bienvenue chez McDonald et s’y sentira bien.

Dans cette publicité on comprend que le restaurant à  besoin de fidéliser ses clients, cette publicité met en évidence qu’il y a un lien fort entre le client et l’enseigne.

Assis à une table du restaurant l’adolescent va vivre un moment fort sur le plan émotionnel en regardant sa photo de classe avec son petit ami au téléphone.

Mc donald apparaît comme un lieu très convivial voir familial : le père se remémore son passé avec son fils, la musique très douce vient accentuer cela.

Mc donald va d’abord jouer sur l’ambiguïté, au départ on ne comprend pas que le jeune est homosexuel, puis on l’apprend grâce à la discussion père fils, cette ambiguïté donne un réel impact à la publicité.

Cette publicité vise à toucher le spectateur, à humaniser l’entreprise, à mettre en évidence son coté cool et tolérant, tout cela sans risquer d’être considéré comme trop mercantile.

Finalement on constate que cette campagne de pub est réussie et que cette promesse qu’a faite McDonald est très bien entretenue.

 

TOTAL : scandales en série (1/4)

Avec la première guerre mondiale, la géopolitique du pétrole prend une dimension plus importante grâce a la mécanisation des armées. L’approvisionnement en pétrole devient donc un enjeu majeur. La France dépend des Américains et des Britanniques avec la Standard Oil et la Royal Dutch Shell.

Dans ce contexte, le président de la République, Raymond Poincaré veut développer l’indépendance énergétique française en créant une société pétrolière nationale. Le président du Conseil, Georges Clemenceau réclame et obtient comme dommage de guerre les 25 % que détient la Deutsche Bank dans la Turkish Petroleum Company (TPC).

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Ubisoft mise sur le web-documentaire en marketing

Le troisième plus grand éditeur indépendant de jeux vidéos au monde a choisi de réaliser un documentaire interactif gratuit sur le web à propos du jeu Far Cry 4 pour faire son annonce au grand public.

Un choix surprenant qui demanda une production conséquente de contenu –  200 techniciens et comédiens s’attelèrent à la tâche et produisirent des centaines d’heures en image vidéo.

La promotion est une exclusivité pour la franchise. L’internaute doit survivre et faire des choix critiques dans la froideur du Népal alors que des personnages tentent de le nuire. La scénarisation linéaire fonctionne comme un serious game et réfère des centaines de milliers de possibilités.

Ubisoft mis en ligne le web-documentaire un mois avant la sortie du jeu le 18/11/2014. L’objectif étant de faire la promotion du jeu mais surtout de montrer l’importance de sa franchise au grand public et aux gamers.

Le support du web fut exploité : Facebook, les forums et YouTube furent pris d’assaut par les annonceurs d’Ubisoft tandis que de nouvelles informations étaient données chaque semaine.

La campagne eut du succès : elle généra plus d’un million de visiteurs en un mois qui passèrent en moyenne 5 minutes sur le site.

Vidéo dévoilant le concept du web-documentaire


 

Total : scandales en série

Plusieurs scandales médiatiques jalonnent l’actualité de l’entreprise Total sur les dernières décennies.

Au milieu des années 1990, Total est accusé d’avoir collaboré avec la dictature militaire birmane. Total construisait un gazoduc en Birmanie, et l’entreprise a soutenu économiquement la junte birmane en échange d’une militarisation du site de construction, ainsi que d’une exploitation de la main d’oeuvre locale.

Le 11 décembre 1999, c’est le naufrage de l’Erika au large des côtes de Saint Nazaire, provoquant une catastrophe écologique et économique qui fera scandale dans les médias.

Le 21 septembre 2001, l’explosion de l’usine AZF de Toulouse implique de nouveau Total. AZF constituait de fait une partie des activités chimiques du groupe Total. L’explosion fera 30 morts, 2500 blessés, et des dégâts estimés à 2 milliards d’euros.

Août 2002 : scandale de la « caisse noire de Total ». Un journaliste découvre que Total possède des comptes off-shore sur lesquels l’entreprise a versé des millions d’euros. Cet argent issu de comptes occultes sert à obtenir des marchés en Irak et en Russie, cela en payant des agents publics étrangers, pratique interdite par la convention de l’OCDE sur la corruption.

Nespresso, Le « grand cru » du café

La grande marque se positionne comme le leader des capsules de café haut de gamme. Nespresso propose à ses clients bien plus que de consommer leur produit : de déguster un café comme l’on pourrait déguster un grand cru, vocabulaire d’un vin haut de gamme. Cette comparaison très juste permet de montrer la saveur lier au luxe de ces capsules, cet objet rare et de qualité considérer comme un bijou.
Nespresso à su fidéliser ses client, d’une part par sa qualité mais aussi par sa stratégie de marketing. En effet le client devra acheter une machine ne fonctionnement qu’avec les capsules Nespresso, ce qui oblige alors le consommateur à n’utiliser que des capsules de la marque. Cela marche très bien sachant que 92% du chiffres d’affaire de la marque provient des capsules contre 4% pour la vente des machine. Ceci est la preuve de leur stratégie fonctionnelle.
Mais aussi l’entreprise innove, tout les 2 ans des machines nouvelles arrive sur le marché et des nouvelles capsule sont proposé tout au long de l’année, l’idée étant de satisfaire au mieux leur client afin qu’il ne passe pas vers la concurrence.
Bien entendue, de par leur produit de luxe (le café est vendu pratiquement neuf fois plus chère que du café normal), Nespresso vise une communauté privilégiée, proposant des offres exclusives au membres de leur club. D’autre produit sont aussi proposer au client comme des sucrières des tasses et plein d’autres « goodies » dans des magasin ou le design prône incarnant la modernité, l’élégance et le luxe.
Il fidélise encore leur consommateurs en leur proposant régulièrement des offres et de parrainer des amis ce qui permet de faire de la publicité indirecte. Cela en parallèle de la présence de Nespresso sur les réseaux sociaux, très productives avec par exemples un million sept-cent mille fans sur Facebook. Sa présence est aussi très développé sur Twitter. Tout cela montre la capacité de Nespresso de s’adapter et d’évoluer dans son environnement.

Heineken : Open your world (4)

Heineken, grande marque de bière à travèrs le monde, on remarque qu’à travers sa communication publicitaire, celle ci joue souvent sur les mêmes codes. A savoir ceux de l’amusement, de la joie, de la détente, de l’amitié et de l’ouverture d’esprit. Ceci s’apparente plutôt bien à l’idée que l’on peut avoir de l’alcool à notre époque. L’on en boit souvent les pieds dans l’eau, sur un transat, ou même à la terrasse d’un café ou bar accompagné d’ami.

Souvent, celle ci s’accompagne de rires et de bonne humeur, puisque elle est aussi le signe du partage.

A travers les deux publicités suivantes, on remarque que la marque à l’étoile nous font penser que cette bière à presque des vertues.

Percevez le par vous même.

 

#heineken #communication audiovisuelle #publicité #Openyourworld

Starbucks : Il n’y a qu’à ferrer le client (3/4)

Starbucks a établit une relation avec son client très importante et les communicants le démontrent bien à travers leurs stratégies commerciales et notamment avec ces pubs.
En effet dans cette première pub, Starbucks joue sur l’universalité de ses clients, le géant mondial du café veut toucher son public en montrant à quel point ce n’est pas seulement un endroit pour déguster un café mais aussi un lieu chaleureux et bienveillant.
De plus la multinationale est dans une logique d’émancipation internationale puisque ce clip a été tourné dans 28 pays en un seul jour. Avec le côté générationnel, Starbucks s’impose comme le lieu de rendez vous de toute classe sociale (enfants, vieillards, jeunes…) malgré quelques prix parfois luxueux pour un simple café.

 

Pour cette deuxième publicité de la marque, Starbucks veut engager une relation de confiance avec son client, Lire la suite

« Yes We Can »

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Un slogan connu dans le monde, mais pour quels raisons ? D’où vient-il ? Pourquoi ce choix ? Qu’est ce qui le rend tellement spécial ?

Trois mots qui peuvent inspirer des générations, unir une communauté, ou encore changer une nation. Ces simples mots peuvent conjurer une multitude de mouvements, transcender les différences culturels.

Ces trois mots « YES WE CAN » sont devenu mondialement connu et plus particulièrement aux Etats Unis pendant la campagne présidentiel de Barak Obama en 2008. A la base ce slogan n’est pas né de cette campagne et son pouvoir n’est pas mort le jour ne son élection. En 1972, le syndicaliste Cesar Chavez, cofondateur du United Farm Workers, avait choisi comme slogan « Si se puede » (« Yes we can » en espagnol) pour défendre le droit de grève des ouvriers agricoles en Arizona. Le président américain lui a d’ailleurs rendu hommage à plusieurs reprises, sa tombe et sa maison étant devenues des monuments nationaux. En 2006 Obama s’approprie la traduction anglaise mais c’est lors de sa campagne qu’il atteindra le summum de sa force. Le 2 février 2008, lors  des primaires de New Hampshire, Obama re-introduit « Yes We Can » sur au premier plan politique, et social. Tout à commencé avec un speech.

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«Nous, le peuple» : ce sont les premiers mots de la Constitution américaine repris dans son discours de Philadelphie du 18 mars 2008. Le futur président invoque la puissance collective et rappelle que le pouvoir se partage avant de se prendre. Ni souveraineté d’un seul ni démocratie participative à la française, ce «nous» en appelle à la réappropriation par les citoyens d’un destin politique confisqué par l’administration Bush.

Ce choix fut également calculé pour gagner plus de vote du coté Hispanique-américain au sud-ouest du pays.

Le concept était d’emprunter le sens légitime de ce mouvement social et de ses leaders pour recréer un autre mouvement ou organisation qui gagnerais du succès auprès des personnes touché par l’ancien, puisque Obama avait du mal à récupérer des voix Hispanique. Cependant la réaction ne fut pas celle attendu car la majorité des Hispanique supportaient Hillary Clinton lors des primaires. Elle a gagné presque tout les Etats avec une population Hispanique importante.

YES WE CAN a inspiré les citoyens américains autour du monde, et ce doublé de la couleur de peau du président qui inspirait le changement après des années de combat et de discrimination. Ce «   Yes we can   » avait d’autant plus d’impact qu’il était couplé avec le slogan phare de la campagne Obama, «   Change   » («   Change  We can believe in  « ).  L’un n’allait pas sans l’autre.

“Yes we can” était présent dans toutes les facettes de la campagne du Président Obama. Il a inspiré des vidéos, des poster, et même une musique (Will I am).

Heineken : Open your world (3)

Depuis deux ans, le marché de la bière connait un franc succès grâce à la nouvelle tendance des bières artisanales. On assiste, en effet, à une véritable diversification du marché de la bière qui s’améliore, son image est de plus en plus tendance.( avec plus de 3% de bière vendues en 2015)

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Starbucks : il n’y a qu’à ferrer le client (1/4)

Starbucks domine le secteur du café avec son titre de plus grande chaine multinationale de café. Evidemment, le management de l’entreprise a joué un rôle primordial dans la place qu’a Starbucks aujourd’hui et son développement.

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La Starbucks Coffee Compagny a été fondée à Seattle en 1971 par Zev Siegler, Jerry Baldwin et Gordon Bowker. Cependant, si ces trois intellectuels passionnés de café avaient continué à diriger la multinationale, il n’est pas garanti que Starbucks aurait autant de notoriété de nos jours. C’est surtout grâce à Howard Schultz, le président actuel, que l’entreprise a réussi à trouver sa place dans les entreprises les plus connues du monde.

En effet, Howard Schultz a commencé chez Starbucks en tant que directeur marketing chez Starbucks et a envisagé l’expansion de la firme en proposant l’ouverture d’autres magasins (il n’y en avait, à l’époque, qu’un seul à Seattle qui était très lucratif). Siegler, Baldwin et Bowker ont refusé et, face à ce refus de voir plus grand pour l’entreprise, Howard Schultz a mené son chemin en quittant Starbucks et en rachetant Il Giornale. Suite à ce départ, Starbucks a subit de gros problèmes financiers, ce qui a permis à Schultz de racheter les parts de l’entreprise des trois créateurs, de fusionner Il Giornale et Starbucks, et de les mener à leur succès.

Depuis cette fusion, la firme n’a cessé de se développer : la « mode du Starbucks » a débuté au Japon (à Tokyo en 1996), puis dans le reste de l’Asie et l’Océanie, et enfin en Europe occidentale. En 2014, Starbucks est présent dans 67 pays et fait plus de 14 milliards de dollars.

On comprend, grâce à ce management, l’importance de l’ambition et de la prise de risque(s) dans l’évolution d’une société.

Peut-être n’était-ce qu’un coup de chance? En tous cas, c’est un défi relevé avec brio pour Howard Schultz.